Comme tout nouveau matériel, le Ryzen 7 8700G passe également sur le grill. Ce dernier se retrouve alors impliqué dans plein de tests et diverses tortures infligées par les overclocker les plus compétents. Après un record d’overclocking mémoire, place au delid et à l’OC de son iGPU !
Ryzen 7 8700G : une fois delid, ça donne quoi ?
En overclocking, le delid consiste à retirer le dissipateur intégré au processeur : l’IHS. Une fois cette partie retirée, soit on change le TIM,, ce qui se charge de transférer la chaleur entre le die (puce de silicium constituant le processeur) et l’IHS. Soit on fonctionne en direct die, c’est-à-dire que l’on monte un système de refroidissement directement sur le die pour chercher un maximum de performance.
C’est cette seconde option qu’a choisie le célèbre Der8auer pour son CPU. Il a donc procédé à un montage en direct die pour voir comment le dernier APU d’AMD se comportait.
Avec du métal liquide en guise de « pâte thermique », il a obtenu des résultats tout à fait intéressants. Avec un overclocking à 5 GHz sur tous ses cœurs, l’APU d’AMD tournait alors autour des 62/63°C contre 85°C avant delid. Sacrée baisse des températures face à la configuration d’origine. D’ailleurs, d’origine, le processeur profite d’un IHS soudé à l’indium.
Un petit OC de l’iGPU ?
Maintenant, c’est SkatterBencher qui s’y colle puisqu’il pousse la partie graphique. Grâce à ses compétences, il est parvenu à la monter jusque 3,3 GHz, soit 50 MHz de plus que la limite permise par Precision Overboost, le logiciel d’AMD.
En matière de performance, avec un overclocking à 3,15 GHz, les performances décollent pas mal. En moyenne, sur une série de 14 tests, on note des gains de performance de 22,31%. Le plus surprenant étant sur AI Benchmark où les performances frôlent le +40% tandis que Handbrake, les gains sont ridicules.
