Dans le monde du jeu PC, le ray tracing est une fonctionnalité qui vient flatter la rétine. En effet, elle ajoute des rayons lumineux calculés en temps réels, ce qui permet de proposer des détails visuels vraiment saisissants. Cependant, son utilisation a un coût en termes de performance qui peut être plus où moins lourd suivant la quantité de rayons à calculer et la qualité des effets voulus. EA/Dice affirme ne pas intégrer la technologie dans Battlefield 6, le but ? Rendre le jeu accessible à un maximum de PC… Quoi que.
Battlefield 6 : pas de ray tracing pour toucher un max de monde, mais un anti-cheat de bas niveau…
C’est un virage à 180° opéré par EA/Dice puisque, jusqu’à présent, les jeux de la licence Battlefield intégraient les dernières technologies. On se souvient de BF4 qui supportait Mantle, une API de bas niveau proposée par AMD… Ou encore BFV qui était l’un des premiers jeux à intégrer le ray tracing. Là, avec ce BF6, rien du tout.
En effet, la volonté de l’éditeur/développeur, c’est de rendre le jeu le plus accessible au plus grand nombre. D’ailleurs, la phase de bêta a plutôt bien fonctionné en partie grâce à ça : les exigences minimales sur le matériel étaient plutôt faibles. En même temps, quand un PC milieu de gamme âgé de plus de six ans peut faire fonctionner le jeu, forcément, c’est encourageant.
D’un autre côté, les gars derrière le jeu intègrent leur logiciel anti-triche qui nécessite l’activation du secure boot et d’autres fonctionnalités. En faisant ainsi, ces derniers passent à côté de toute la communauté Linux et les consoles de jeux portables fonctionnant sur Steam OS ou autre… Et c’est sans parler des utilisateurs qui ne veulent/ne savent pas entrer dans un bios pour activer ces fonctions.
Bref, un discours qui ne se retrouve pas forcément dans les actes. D’autant qu’une intégration du ray tracing est toujours possible, en laissant le choix aux joueurs d’activer ou non la fonctionnalité. De cette manière, ceux qui veulent en prendre plein les mirettes sont satisfaits et ceux avec des PC plus modestes aussi. Bref, au vu des standards de 2025, ce choix est difficilement compréhensible. On sent que la licence change de voie et s’oriente vers une licence grand public (encore plus que ce qu’elle ne l’était).