La semaine dernière, une rumeur faisait surface comme quoi AMD serait entré en discussion avec Intel. La discussion porterait sur un potentiel partenariat, les rouges confiant une partie de la production des CPU à Intel s’appuyant sur le process 18A des bleus notamment. Cependant, dans une interview, la PDG d’AMD nous a fait une réponse très politicienne (langue de bois) pour finalement ne rien dire de plus.
Finalement, pas de partenariat Intel AMD ?
Actuellement, pour la production de leurs processeurs, AMD s’appuie quasi exclusivement sur TSMC. Cependant, avec les tensions qu’il peut y avoir en Chine ou encore les récents changements stratégiques de l’administration Trump, nouer un partenariat avec les bleus ne semblait pas délirant. Mais visiblement tout ceci ne restera qu’au stade de rumeur, Lisa Su ne dément pas formellement pour ne pas froisser qui que ce soit, mais on devine que c’est niet :
« Eh bien, comme vous le savez, la chaîne d’approvisionnement est quelque chose sur lequel nous travaillons, vous savez, très, méticuleusement. Je pense que nous avons une chaîne d’approvisionnement très solide. Nous sommes, certainement, très partenaires avec, vous savez, TSMC au travers de notre chaîne d’approvisionnement.
Pour en revenir à votre question précédente, nous priorisons absolument les États-Unis, parce que je pense que c’est super important. C’est la pile IA américaine. Nous voulons en avoir autant que possible aux États-Unis »
Comme on peut le voir, la réponse de la PDG indique, en gros, qu’ils sont bien chez TSMC (Zen 6 en 2nm de TSMC), mais qu’ils cherchent au maximum une production américaine. On sait également que le fondeur taïwanais, pour éviter de se taper sur les doigts par Trump, investit aux US. Le schéma est clair, AMD continue de travailler avec l’entreprise taïwanaise, mais souhaite que ses puces sortent des sites de production basés aux États-Unis. C’est en tout cas de cette manière que nous interprétons la réponse de Lisa Su.
