Alors que le marché des éditeurs de jeux vidéo est particulièrement agité ces derniers mois, de nouvelles sources indiquent qu’Electronic Arts ( EA ) tente de se vendre depuis quelques temps. L’entreprise aurait ainsi discuté avec Amazon, Apple et Disney d’une acquisition potentielle.
Microsoft et Sony semblent s’être lancées dans une course à la taille critique au cours de l’année 2021. Ainsi Microsoft a dépensé une somme record pour récupérer Activision Blizzard et la société mère de Bethesda, Zenimax. Sony a répondu en jetant son dévolu sur Bungie et d’autres développeurs plus petits. Désormais, chaque éditeur indépendant fait figure de proie potentielle. D’après des rapports du marché, le boss de Comcast, Brian Roberts, a envisagé de céder le contrôle de NBCUniversal au PDG d’EA, Andrew Wilson, dans le cadre d’un projet de fusion qui aurait vu les deux sociétés former un géant du divertissement. Mais les négociations ont tourné au fiasco lorsque les deux parties ont commencé à parler argent.
EA trop seul et sans « licence » ?
Pour se faire une idée des échelles, la capitalisation boursière actuelle de EA est de près de 37 milliards de dollars. Un chiffre à mettre en parallèle avec les 69 milliards de dollars dépensés par Microsoft pour avaler Activision Blizzard.
Alors pourquoi cette course au deal engagée par EA ? Il semble que l’une des raisons soit l’arrivée à échéance de pas mal de droits et licences qu’exploitait EA. On pensera immédiatement à la licence exclusive d’EA pour produire des titres Star Wars ou encore la fin du partenariat de 25 ans avec la FIFA.
Dans le même temps, la volonté affichée par Netflix, Amazon et à une moindre échelle Apple de vouloir renforcer leur contenu y compris dans le gaming, fait saliver pas mal de monde. Après deux ans de folie, certains peuvent se dire qu’il est temps maintenant d’encaisser ?
