Chine & Russie : finies les exportations de puces liées à l’IA !

En ce moment, si vous suivez l’actualité à l’international, vous savez que la Chine/Russie et les États-Unis, ne vivent pas une grande histoire d’amour. Sachez que les relations entre les pays ne vont pas en s’améliorant puisque le gouvernement américain vient de restreindre les exportations de puces liées à l’IA.

Chine et Russie : les États-Unis empêchent l’acquisition de puces liées à l’IA ! 

Dans les grandes lignes, le gouvernement américain veut empêcher la Chine et les russes de se procurer des GPU liés au calcul de l’intelligence artificielle. Ainsi, les entreprises comme Intel, AMD et NVIDIA ne pourront plus exporter de GPU liés à cette activité dans ces deux pays. Les GPU comme les A100, H100, MI200 ne devraient plus être trouvables dans ces contrées.

En réalité, l’interdiction se base sur des seuils de performances atteints par certains produits. Donc autant vous dire que l’interdiction doit concerner une très large gamme de GPU/CPU.

Le but de la manœuvre est de ralentir le développement technologique de ces pays en limitant au maximum l’exploitation de l’intelligence artificielle. Mais cela va encore plus loin, via nos confrères de chez Protocol, nous apprenons que les américains veulent aussi empêcher l’exportation de logiciels de conception de puces. Idem, pour ce qui est de la capacité de production des chinois. L’administration voulant aussi compliquer la fabrication de puces exploitant des transistors FinFET… Que l’on retrouve plus ou moins partout actuellement.

L’objectif est d’empêcher, ou de ralentir, la modernisation de l’armée chinoise via des technologies américaines. Comme à leur habitude, les États-Unis avancent des craintes pour les droits de l’homme ou encore pour la sécurité.

Dans tous les cas, c’est NVIDIA qui pourrait se retrouver sur le carreau. Cette décision pourrait représenter un manque à gagner de $400 millions de dollars pour l’entreprise. Actuellement, elle indique travailler avec ses partenaires pour se tourner vers des solutions alternatives. Si ce n’est pas possible, l’entreprise pourrait demander une licence d’exportation.

Ne reste plus qu’à voir comment pourront être contrées ces sanctions puisqu’elles empêchent les entreprises d’exporter directement leur produit. Cependant, rien n’empêche la Chine ou la Russie de se fournir via une tierce nation. D’autant qu’il est peu probable que les effets soient immédiats. À voir dans le temps.